Soutenir et défendre le travail des photographes engagé.e.s qui témoignent par l’image de l’état de la planète, voilà notre mission.
Défendre la photographie qui nous donne à voir, à comprendre et à réagir. Ainsi, nous avons choisi de nous associer, depuis 2015, au Festival International de Photojournalisme Visa pour l’Image – Perpignan.

Depuis plus de 20 ans, ce festival accueille chaque année plus de 3 000 professionnels. Il est, à ce titre, considéré comme le plus grand festival de photojournalisme du monde.
Une fois par an, nous remettons à un·e photographe professionnel·le le Prix Photo de la Fondation Yves Rocher.
Avec cette dotation de 8 000 euros, il s’agit pour nous, de saluer, d’encourager et d’accompagner un·e photographe professionnel·le travaillant sur des questions liées à l’environnement aux relations entre les humains et la Terre, aux grands enjeux de développement durable.
Ces photographes racontent l’environnement, mais aussi l’homme. Ces clichés mettent en relief la fragilité… notre fragilité.
Jacques Rocher

The Wretched and the Earth
Lauréat 2021 du Prix Photo Fondation Yves Rocher, Gabriele est un photoreporter italien. Il base son approche documentaire sur les liens entre les êtres humains et l’environnement. Avec « The Wretched and the Earth » il a souhaité aborder la crise migratoire des Rohingyas sous un angle encore jamais abordé.
Gold Rivers - The Land In Between
Né à Nice en 1980, Mathias Depardon présente une approche documentaire en immersion au cœur de thèmes dévoilant d’importantes questions politiques et socio-économiques au sein de territoires sous tension. À travers des portraits et des paysages, il sonde une Turquie tiraillée entre modernisation et tradition.


Le miel des dieux
Lauréate 2019, Nadia Shira Cohen dresse le portrait de deux communautés complètement différentes et opposées, dans le Yucatan : les apiculteurs mayas et agriculteurs mennonites.
Les habitants de l’ancienne colonie migrent vers des pâturages plus verts allant jusqu’en Colombie suite aux tensions avec les apiculteurs mayas locaux sous fond de déforestation généralisée et de recours au soja génétiquement modifié.
Tourisme et changement climatique
Primé en 2018, Marco Zorzanello jeune photographe italien, pose un regard juste et affûté sur les excès du tourisme de masse à l’ère du changement climatique. Son témoignage tragi-comique nous fait découvrir l’Italie, l’Antarctique et la Mer Morte d’une autre manière, et pousse à nous interroger sur les limites de nos modes de vie face à la catastrophe annoncée.


La Vallée de l’Omo, le barrage de la discorde
Fausto Podavini, d’origine italienne, notre lauréat de l’édition 2107, est un photographe à la fois engagé et humaniste. Ce dernier a été récompensé pour son travail sur les conséquences environnementales et sociales de la construction d’infrastructures dans la vallée de l’Omo.
Le Kazakhstan, les dessous du nucléaire
Phil Hatcher-Moore est un photographe anglais primé en 2016. Passionné et engagé, il s’est rendu au fin fond du Kazakhstan dans la région de Semipalatinsk où ont été imposés aux populations locales, et ce depuis 1949, près d’un quart des essais nucléaires mondiaux. Phil Moore dénonce, à travers ses photos, les effets dévastateurs des radiations sur l’environnement et sur la santé humaine.


Le Sertao, sécheresse et désolation
En 2015, Lianne Milton, américaine basée au Brésil, inaugurait la première édition de notre prix photo et recevait des mains de Jacques Rocher, à l’occasion du Festival International de Photojournalisme Visa pour l’Image – Perpignan, une récompense pour accompagner son travail sur la situation des fermiers dans le nord-est du Brésil. Dans le Sertão, région semi-aride, ces femmes et ces hommes souffrent de la sécheresse qui s’est aggravée ces dernières années. Avec son objectif, la jeune femme témoigne de la désespérance de ces familles rurales et pauvres, contraintes de tuer le bétail en regardant, impuissantes, le désert avance sur leurs terres.