Le rôle des femmes dans la préservation de la planète et dans la promotion du développement durable est considérable. De par leurs implications au sein de leur communauté et très souvent de leur foyer, elles influent fortement sur la gestion des ressources naturelles et sur la mise en place de modes de consommation et de production écologiques et pérennes.
Pourtant, elles sont encore trop peu consultées ou présentes dans les instances responsables des questions environnementales. Bien que la communauté internationale souligne qu’il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine participation des femmes, les chiffres sont sans appel : en 2015, elles représentaient 22 % des membres exécutifs des principaux Fonds internationaux chargés de lutter contre le réchauffement planétaire, et lors de la Conférence des parties 26 (COP26) à Glasgow en novembre dernier, seulement 35 % de femmes composaient la délégation.
Du fait de cette sous-représentation, leurs besoins et attentes, en matière d’énergie ou d’accès aux ressources naturelles par exemple, sont trop rarement pris en compte. Pourtant, il est indéniable qu’une meilleure intégration dans la prise de décision permettrait d’aboutir à des choix plus écologiques et plus enclins à la sauvegarde de la planète.