Ecrivain, bloggeur et militant écologiste, Julien Vidal veut partager le bonheur de vivre la cause écologiste. Avec ses deux ouvrages : « Ça commence par moi » puis « Ça va changer avec nous », il démontre que chacun peut se faire acteur du changement pour construire collectivement un monde meilleur.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours?
Je suis un ancien écolo « relou » repenti. Je disais aux autres ce qu’ils devaient faire. Et je ne faisais pas grand-chose. Puis, j’ai vécu quelques années en Colombie et aux Philippines et suis passé d’une prise de conscience cérébrale à une prise de conscience à dans le cœur. Au bout de la planète, j’ai vu des gens souffrir des dérèglements climatiques et économiques. C’est intenable. Notre système met en péril les conditions de vie sur cette terre. Et on ne fait rien. Pour être en accord avec mes paroles et mes actes, je me suis lancé dans la rédaction du projet « Ça commence par moi ». Je viens aussi de publier mon deuxième livre « Ça va changer avec nous ».
« Ça commence par moi », en quelques mots c’est quoi ?
C’est une envie de dépasser les « oui mais ».
Les consommateurs ont plus de pouvoirs que simplement éteindre le robinet ou couper la lumière en sortant d’une pièce. Ce projet c’est vivre une écocitoyenneté ambitieuse et réduire mon empreinte écologique à travers 365 actions.
En une année, j’ai divisé par 10 mon empreinte carbone, par 10 la taille de ma poubelle, par 6 ma consommation d’eau.
Votre expérience ressemble à des travaux pratiques éco citoyens au quotidien ?
Avec cet engagement ambitieux, je pouvais rayonner positivement autour de moi, changer les gens en arrêtant d’essayer de le faire, en me concentrant sur moi-même, mais aussi, sur l’exemplarité et la bienveillance. J’ai vidé ma vie des choses futiles que la société nous fait acheter à longueur d’année. Je les ai remplacées par le bonheur, une quête de sens. Cette influence positive rayonne sur mon entourage, et au-delà avec ce premier livre où je raconte mon expérience. Le site internet « Ça commence par moi », m’a permis de toucher un million de personnes l’année dernière. Mon deuxième livre* est un accompagnement stratégique pour que chacun puisse devenir un influenceur et faire changer un maximum de personnes dans son entourage.
J’avais aussi envie de démontrer que l’on peut vivre dans «l’être» plutôt que dans «l’avoir».
Quel est Le truc le plus futile dont vous avez réussi à vous débarrasser ?
Je rêvais d’une moto Ducati Monster. Je passais des heures sur les forums spécialisés pour choisir laquelle j’achèterais. Nous sommes conditionnés au plaisir de posséder. Il est souvent fugace et cède rapidement à la frustration de vouloir plus. Le bonheur, lui, est inconditionnel, infini et démultiplié quand il est partagé. Je l’ai compris avec cette expérience que je continue à vivre aujourd’hui. Car en modifiant mes habitues, j’en ai adapté d’autres. De plus, cela va dans le sens de mon bonheur et ça fait du bien.
* « Ça va changer avec nous ». Fist Editions
