Ces sanctuaires, qui abritent un nombre remarquable d’espèces animales et végétales, souvent endémiques, existent pour protéger la nature sauvage, ferment de l’équilibre des humains sur la planète. Ils permettent de sauvegarder la diversité de ces mêmes espèces en veillant à leur procurer l’espace nécessaire à leur survie.
En effet, selon la définition de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), ces aires sauvegardées sont « des espaces géographiques clairement définis, reconnus, dédiés, gérés par des moyens légaux pour parvenir à la conservation à long terme de la nature avec les services écosystémiques et les valeurs culturelles associés. ». Certes les êtres humains ont toujours voulu protéger des territoires particuliers, sous différentes formes, de manière temporaire ou permanente. Il s’agissait souvent de soustraire la forêt ou la faune d’une exploitation trop forte. Laisser aux arbres ou aux animaux le temps de se régénérer ou de se reproduire.
Dans un monde marqué par le modernisme et la surindustrialisation, l’humanité doit comprendre que ces sanctuaires sont son salut, par le ressourcement qu’ils offrent aux populations.
Dans le cadre de son programme Plant For Life la Fondation a initié une première grande mission photographique « Au Nom de l’Arbre », sollicitant 9 photographes de talent pour éveiller les consciences et rendre hommage à ces femmes et ces hommes qui œuvrent infatigablement pour reverdir notre terre. Neuf missions, neuf commandes photographiques réalisées entre 2017 et 2020, qui ont fait l’objet d’expositions au Festival Photo La Gacilly notamment, de reportages dans la presse et d’un ouvrage édité par Albin Michel, sur un texte de Sylvain Tesson.