Portugal

Marta Pinto, première Lauréate du Prix Terre de Femmes Portugal et amoureuse inconditionnelle de la nature, dénonce aux côtés de son association Futuro, les ravages causés par les monocultures intensives de pins maritimes, mais surtout d’eucalyptus dans la région de Porto, au Portugal.

Dans l’aire métropolitaine de Porto, les surfaces forestières sont dominées par la culture intensive de pins maritimes et d’eucalyptus. Ceci augmente les risques d’incendies et la perte de la biodiversité. En outre l’urbanisation exponentielle fait disparaître les forêts.

Au Portugal, il faut donc développer les espèces indigènes et faire revenir l’arbre dans la ville. C’est la mission de Marta Pinto et son association, Futuro.

Le projet

Pour dénoncer ce carnage écologique, Marta a décidé de planter des arbres indigènes en redonnant toute sa place aux espèces natives, plus résistantes aux incendies et bénéfiques au développement de la faune et de la flore locales.
Consciente qu’ensemble, on va plus loin, elle parvient à mobiliser de nombreux bénévoles et des acteurs politiques et sociaux locaux dans la préservation des forêts indigènes, véritables remparts pour les villages alentours contre le fléau du feu.

Au sein des différentes activités de plantation et d’entretien, les volontaires sont sensibilisés et préparés. Ecoles, partenaires locaux, citoyens, tous ont été mobilisés et formés aux techniques de plantation d’arbres, de reconnaissance des espèces et d’entretien des plantations.

Ainsi, de novembre 2015 à janvier 2017, la Fondation Yves Rocher a apporté son soutien à Marta. Ensemble nous avons planté plus de 30 000 arbres avec l’aide de plus de 5 000 volontaires. Cela pourrait participer à la capture de près de 162 tonnes de CO2 par an.