En Ethiopie, des femmes et des hommes se battent pour préserver la nature.
La déforestation massive, causée à la fois par une accélération frénétique du développement économique du pays ainsi que par des crises massives de réfugiés dans le sud et l’ouest du pays, est l’un des plus graves problèmes que connaît l’Ethiopie aujourd’hui. Près de 90% de sa couverture forestière a disparu ces 50 dernières années. Avec Green Ethiopia, la Fondation Yves Rocher participe directement à l’installation d’une solution durable en améliorant l’alimentation et la qualité de vie de la population rurale grâce au reboisement des collines et des montagnes du nord du pays, plus particulièrement dans la région du Tigré. Débuté en 2009, ce partenariat, qui a permis la plantation de près de 26 millions d’arbres, se poursuit. Un projet intégré au Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
Les arbres composent un héritage du vivant qui aide non seulement à préserver les espaces sauvages, mais également à maintenir les nappes aquifères et participent à la stabilité économique des régions rurales.
![Il faut essayer d’espacer les plants
au maximum pour leur permettre
de grandir correctement. Chaque
personne plante environ 25 arbres
par jour lors de la saison des pluies.
Il faudra 8 à 10 ans pour que ce site,
à Wedikeshi, devienne enfin une
zone forestière digne de ce nom.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_058B.jpg)
![A la pépinière de Dura, six espèces
d’arbres sont élevées pendant trois
à six mois. Une période pendant
laquelle les paysans et les employés
du site veillent sur les plants.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_028B.jpg)
![Autour d’Addis Abeba, des dizaines
de chantiers de constructions
jalonnent ainsi le paysage, bien
souvent surplombé de panneaux
géants célébrant le partenariat sino-
éthiopien. Un développement
excessivement rapide qui engendre
inévitablement une dégradation de
l’environnement.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_009B.jpg)
![Letebrhame Haily, 24 ans,
travaille dans un champ
juste devant sa maison
avec Rozza, sa fille,
accrochée à son dos.
Letebhrame a fait des
études en sciences mais,
depuis que son village a
bénéficié de l’action de
Green Ethiopia, le sol est
beaucoup plus fertile et sa
famille peut vivre de ses
récoltes.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_046B.jpg)
![Depuis l’inauguration du métro en
septembre 2015, deux lignes
traversant la capitale de long en large
sont d’ores et déjà opérationnelles.
En 2016, les rames du métro d’Addis
transportaient chaque jour plus de
120 000 passagers : une preuve de la
croissance économique
exceptionnelle que connait le pays
depuis plusieurs années.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_006B.jpg)
![Ces camions rouges, d’origine
chinoise, sillonnent les routes du
pays à vive allure et sont des
emblèmes de la présence chinoise en
Ethiopie. Ici, ils acheminent de la
terre nécessaire aux chantiers de
construction près d’Aksoum, dans le
nord du pays.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_050B.jpg)
![Welewahud a 75 ans. Il est
né dans cette vallée, près
d’Adisewarat, dont il est
aujourd’hui le gardien.
Plus jeune, il se souvient
de la couleur ocre d’un
paysage aride et
désertique, désormais
remplacé par de
verdoyantes collines. Cette
nouvelle forêt bénéficie
directement aux fermes
situées en contrebas.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_031B.jpg)
![Pour mettre en terre un plant, il
faut d’abord creuser un petit trou,
extraire délicatement le plant de
son étui de protection en plastique
et le recouvrir de terre. S’ils
disposent d’outils, la plupart des
paysans s’aident de leurs mains
pour travailler.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_061B.jpg)
![Kurt Pfister, de Green Ethiopia, est
un amoureux de l’Ethiopie et a fait
de sa vie un combat pour la
reforestation. « Mister Kurtu »,
comme on l’appelle sur place,
voyage plusieurs fois par an sur les
différents sites afin de suivre les
progrès effectués par les équipes
sur place.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_066B.jpg)
![En Abyssinie, une région située au
nord de l’Ethiopie, les plateaux
montagneux sont appelés
« ambas ». Au sommet de celle de
Debre Damo, à l’est du Tigré, on
peut trouver la plus vieille église
d’Ethiopie. A son sommet, un arbre
accroché à la falaise subsiste et
surplombe un paysage presque
désertique.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_090B.jpg)
![Brent Stirton : reconquête d’une zone forestière en Ethiopie.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_058B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : En Ethiopie les paysannes replantent des arbres pour reforester.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_028B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : Ethiopie dégradation de l’environnement.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_009B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : replanter en Ethiopie pour un sol plus fertile et vivant.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_046B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : Ethiopie mission photographique.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_006B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : Déforestation en masse dans le nord de l’Ethiopie](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_050B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : un paysan gardien du vivant en Ethiopie lutte contre la désertification.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_031B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : Les paysans et les paysannes replantent des arbres avec les mains en Ethiopie](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_061B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : la Fondation Yves Rocher aux côtés de la Fondation Green Ethiopia, ensemble pour la reforestation en Inde.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_066B-293x293.jpg)
![Brent Stirton : 90% couverture forestière a disparu en Ethiopie.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/Ethiopia_090B-293x293.jpg)
LE MOINE-GUERRIER DE LA PHOTOGRAPHIE
Pour Brent, la photographie est un combat, acharné, permanent, crucial.
Une obsession. Une course contre la montre », comme le rappelle ce collaborateur régulier de National Geographic dès qu’il en a l’occasion. Un combat qu’il mène loin des lignes de front traditionnelles, dans des zones reculées où des guerres invisibles mettent en péril l’avenir de l’héritage naturel de notre planète. Un engagement, une détermination et une volonté si pure que, pour débuter ce projet de commande photographique de la Fondation Yves Rocher sur la reforestation à travers le monde, il nous semblait impossible de le faire autrement qu’avec ce « moine-guerrier » de la photographie, comme le surnomment ses confrères et consoeurs. Brent Stirton s’est ici appliqué à illustrer l’enjeu capital de la reforestation en Ethiopie. Un combat fondamental dans une période de déforestation massive ; une lutte décisive pour que notre planète bleue puisse rester verte.»
Brent Stirton est né à Cape Town en 1969. Il a grandi à Durban, puis à Johannesburg, avant de vivre à New York pendant plus de dix ans. Staff Photographer à Getty Images et Verbatim, il collabore depuis 10 ans avec le National Geographic pour lequel il a réalisé près d’une dizaine de reportages sur la conservation et la défense du monde animal. Il a été récompensé par 10 prix au World Press Photo et par le prestigieux premier prix du Natural History Museum de Londres.
Découvrez les travaux de Brent Stirton sur son site web :
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