J’ai tout de suite été touché par les rencontres, la générosité et la gentillesse des habitants.
A chacun de mes voyages là-bas, je suis bouleversé, fasciné. Tout ici me donne envie d’en découvrir davantage : les gens, la biodiversité exceptionnelle …
Et évidemment ces magnifiques baobabs
![Pascal Maitre](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/06/Tree-Hug-Pascal-maitre.jpg)
Symboles de force, les baobabs jouissent d’une impressionnante longévité : le plus vieux baobab appelé « la Grand-Mère » serait âgé de plus 1600 ans.
Et pourtant, les baobabs malgaches, menacés, sont inscrits sur la liste rouge de l’Union internationale de la conservation de la nature.
« Beaucoup de baobabs tombent à cause de la détérioration des sols liée au défrichage agricole, confie Pascal Maitre. C’est assez troublant de voir ces totems à terre. On a l’impression de voir une baleine échouée. »
Les dangers du changement climatique pèsent aussi sur l’île et ses magnifiques habitants. Augmentation des températures, sécheresses et multiplication des cyclones… autant de facteurs qui pourraient contribuer à la disparition de cette force de la nature.
![Baobab Adansonia Rubrostipapa, dit la Grand Mère il vient d'être dté scientifiquement à 1600 ans, son écorce est toute ridée](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000032AB.jpg)
![Allée des Baobabs](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000063AB.jpg)
![](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000054B.jpg)
![Baie de Maramba, c'est un des rare endroit où les Boababs poussent au bord de la mer et sur des](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_BAOBAB_P-MAITRE_000047B.jpg)
![Baie de Maramba, c'est un des rare endroit où les Boababs poussent au bord de la mer et sur des](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2104_MADAGSACR-BAOBABS-P-MAITRE000052B.jpg)
![Dans cette forêt de Baobabs, 127 arbres il y a 10 années, maintenant , 30 ont disparus, de vieillesse, mais surtout lié à la déforestation autour des baobabs pour planter du mais en culture sur brûlis. Cette année depuis décembre 5 gros baobabs sont tombés lors des pluies tropicales comme la dernière CHEDZA qui a soufflé à 130/150 km/h
c'est la première fois qu il y a 5 baobabs qui tombent normalement il y en avait 2 par an.Mais vu la dégradation des sols cela s'accélère .
La population locale vient couper des planches ou faire l'écorce.Normalemnt cela se fait en Nov Dec pour la construction des maisons.Mais exceptionnellement les gens dont la maison a été endommagée par le cyclone viennent se servir sur le baobab](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000043B.jpg)
![Dans cette forêt de Baobabs, 127 arbres il y a 10 années, maintenant , 30 ont disparus, de vieillesse, mais surtout lié à la déforestation autour des baobabs pour planter du mais en culture sur brûlis. Cette année depuis décembre 5 gros baobabs sont tombés lors des pluies tropicales comme la dernière CHEDZA qui a soufflé à 130/150 km/h
c'est la première fois qu il y a 5 baobabs qui tombent normalement il y en avait 2 par an.Mais vu la dégradation des sols cela s'accélère .
La population locale vient couper des planches ou faire l'écorce.Normalemnt cela se fait en Nov Dec pour la construction des maisons.Mais exceptionnellement les gens dont la maison a été endommagée par le cyclone viennent se servir sur le baobab](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000045AB.jpg)
![Dans cette forêt de Baobabs, 127 arbres il y a 10 années, maintenant , 30 ont disparus, de vieillesse, mais surtout lié à la déforestation autour des baobabs pour planter du mais en culture sur brûlis. Cette année depuis décembre 5 gros baobabs sont tombés lors des pluies tropicales comme la dernière CHEDZA qui a soufflé à 130/150 km/h
c'est la première fois qu il y a 5 baobabs qui tombent normalement il y en avait 2 par an.Mais vu la dégradation des sols cela s'accélère .
La population locale vient couper des planches ou faire l'écorce.Normalemnt cela se fait en Nov Dec pour la construction des maisons.Mais exceptionnellement les gens dont la maison a été endommagée par le cyclone viennent se servir sur le baobab](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000046B.jpg)
![Baobabs Adansonia ZA , dans cette région très sèche où il ne pleut que quelques fois par an et aucune fois certaines années. La population qui n a pas d'eau creuse les Baobabs Adansonia ZA pour faire des citernes et dès qu il y a une pluie la population remplit les baobabs citernes, qui peuvent contenir 6000 Litres d'eau .ce sera l unique eau que pourront disposer les habitants pendant la période de sècheresse Juin à Dec. Chaque baobab citerne appartient à une famille.Les bergers de passe peuvent boire l'eau contenu dans le baobab citerne ne demandant la permission au propriétaire](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000002B.jpg)
![Baobabs Adansonia ZA , dans cette région très sèche où il ne pleut que quelques fois par an et aucune fois certaines années. La population qui n a pas d'eau creuse les Baobabs Adansonia ZA pour faire des citernes et dès qu il y a une pluie la population remplit les baobabs citernes, qui peuvent contenir 6000 Litres d'eau .ce sera l unique eau que pourront disposer les habitants pendant la période de sècheresse Juin à Dec. Chaque baobab citerne appartient à une famille.Les bergers de passe peuvent boire l'eau contenu dans le baobab citerne ne demandant la permission au propriétaire
Il y a 50 baobabs citernes dans le village de Ampotaka, pour 60 familles. Certaines années comme en 2012 il n'a plu qu'une seule fois.](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000022B.jpg)
![Baobabs Adansonia ZA , dans cette région très sèche où il ne pleut que quelques fois par an et aucune fois certaines années.Sur certain baobabs en haut de l'arbre c'est formé une cuvette naturelle qui récolte l'eau de pluie, comme sur ce baobab citerne. Les cultivateurs, les les éleveurs s'y arr^tent pour ce désaltérer](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000020B.jpg)
![](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_141027_005246B.jpg)
![Plateau de l'Ankarana. Baobas Adansonia Pierrieri , le plus menacé en voie de disparition , peu de reproduction, moins de 100 pieds.
Elysée Rasoamanana,Doctorante en biologie végétale spécialisée sur la pollinisation des baobabs malgaches .Une des deux seuls spécialiste mondiale ( avec Ouja Razanamaro) Thèse réalisée en collaboration avec le Cirad.Ce n'est que depuis 2009 que des chercheurs grimpent dans les arbres.
Elysée étudie ici les différents poilinisateurs qui peuvent être: Les abeilles, le paillon nocturne shpinxs, le lémurien Microcebe. Elle étudie aussi la couleur, l'odeur de saleurs.Chaque soir les fleurs s'ouvrent a paris de fin octobre et ne vivent qu'une nuit, au petit matin elle commence à se faner](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_BAOBAB_P-MAITRE_000013B.jpg)
![Soutien photographie, reportage Pascal Maitre, Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000032AB-293x293.jpg)
![Les baobabs menacés par fléau de la déforestation à Madagascar. reportage Pascal Maitre](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000063AB-293x293.jpg)
![Soutien photographie, reportage Pascal Maitre, Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000054B-293x293.jpg)
![Soutien photographe, Pascal Maitre, un monde de baobabs en danger Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_BAOBAB_P-MAITRE_000047B-293x293.jpg)
![Soutien photographe, Pascal Maitre, un monde de baobabs Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2104_MADAGSACR-BAOBABS-P-MAITRE000052B-293x293.jpg)
![Reportage Pascal Maitre Madagascar, les baobabs menacés d’extinction, soutien photgraphe Pascal Maitre](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000043B-293x293.jpg)
![Les baobabs menacés par fléau de la déforestation à Madagascar. reportage Pascal Maitre](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000045AB-293x293.jpg)
![](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000046B-293x293.jpg)
![outien photographe, Pascal Maitre, un monde de baobabs en danger Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000002B-293x293.jpg)
![](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000022B-293x293.jpg)
![Soutien photographe, Pascal Maitre, un monde de baobabs en danger Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2105_MADAGASCAR-BAOBABS-P-MAITRE000020B-293x293.jpg)
![Soutien photographie, reportage Pascal Maitre, Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_141027_005246B-293x293.jpg)
![Soutien photographie, reportage Pascal Maitre, Madagascar](https://www.yves-rocher-fondation.org/wp-content/uploads/2019/07/2014_MADAGASCAR_BAOBAB_P-MAITRE_000013B-293x293.jpg)
UN ARBRE UTILE AUX HOMMES ET PORTEUR DE CROYANCES
Ces géants magnifiques sont des arbres aux usages multiples. Leurs fruits sont comestibles et leur pulpe, mélangée à de l’eau et du sucre, constitue une boisson rafraîchissante et vitaminée. Sur le plateau Mahafaly, une zone particulièrement aride, les troncs des baobabs vivants sont creusés pour devenir des réservoirs afin de stocker l’eau pendant la saison des pluies. Ces précieuses réserves permettent aux femmes et aux hommes de survivre en saison sèche. « Le baobab est le seul arbre dont on peut creuser le tronc pour le remplir d’eau sans qu’il ne meure ou que le bois ne pourrisse », témoigne Pascal Maitre.
Photographier un baobab, c’est évoquer la magie, les contes, la rêverie tout autant que la réalité. Mon travail raconte le lien étroit entre ces arbres et les hommes. Cet arbre mythique accompagne le quotidien des Malgaches. Sans les baobabs, les hommes ne peuvent survivre.
Arbre sacré, son histoire commence par un mythe. Il raconte une colère, celle de Dieu, qui, contrarié, le prit d’une main, le déracina et le replanta…à l’envers ! Depuis, il tend ses branches vers le ciel et peut communiquer avec les ancêtres. Il est ainsi devenu un des compagnons préférés des féticheurs pour les cérémonies de guérison des malades.
LE BAOBAB, UN SYMBOLE FRAGILE
C’est un voyageur arabe, Abdallah Battuta, qui, le premier, au XIVème siècle, a décrit des arbres qu’il nomma « bu hibab », littéralement « fruit aux multiples graines », nom qui évoluera et donnera « Baobab». Aujourd’hui, il existe neuf espèces de baobabs dans le monde. Deux vivent sur le continent africain, une autre est exclusivement localisée dans le Nord-Ouest de l’Australie. Les six autres espèces de baobabs connues sont endémiques de Madagascar. « Le baobab tient une place très importante sur l’île, confie Pascal Maitre. Le baobab, c’est le symbole de Madagascar ! ».
Les fleurs des baobabs sont rares. Très parfumées, elles attirent les insectes pollinisateurs mais aussi de nombreux autres animaux, oiseaux et chauve-souris, qui viennent se nourrir de son nectar. Elles éclosent le temps d’une nuit, comme pour se faire désirer, et rappeler au monde combien cette force de la nature peut se faire délicate mais aussi très fragile.
Pour en savoir plus sur le travail de Pascal Maitre :
son site pascalmaitre.fr