L’effet papillons
de Guyane
À la chasse au papillon
Doctorante en génie civil et sciences du bois, autodidacte pointue dans l’étude des papillons de jour néotropicaux… Maëva papillonne, de savoir en savoir, de passion en passion, mais toujours avec une incroyable rigueur. Et c’est dans l’entomologie qu’elle s’ancre finalement, avec une mission : mieux préserver les papillons et leur habitat.
Sans papillons, la nature battrait de l’aile
La passion pour le monde minuscule anime Maëva depuis ses huit ans. Petite fille, elle observe déjà la nature avec ferveur, crée ses propres naturalisations et photographie son environnement. Aujourd’hui, c’est avec une grande minutie qu’elle étudie ces insectes qui la fascinent. « Les papillons sont des sentinelles. Ils sont capables de témoigner de l’état de santé des écosystèmes tropicaux ». Des témoins qu’il faut absolument préserver.
Minute papillons
Et pour préserver, il faut connaître. En Guyane, Maëva a fait de la forêt amazonienne française son inépuisable terrain de jeu. Depuis 5 ans, elle collecte, étudie et conserve de nombreux spécimens et a déjà répertorié plusieurs dizaines d’espèces nouvelles. Elle collabore bénévolement avec le Muséum national d’Histoire Naturelle à l’établissement d’une librairie de séquences ADN. Par des expositions, des ateliers, Maëva sensibilise aussi le grand public, et surtout les plus jeunes, à l’utilité et à la grande fragilité des papillons.